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Privatiser EDF-GDF c'est spolier les usagers

  1. L'ouverture du marché à la concurrence c'est la possibilité pour des groupes privés de vendre de l'énergie. '' Les marchés" électrique et gazier sont déjà ouverts pour la fourniture de services aux grandes entreprises depuis 2001. Ils le seront pour les collectivités locales et les PME au 1er juillet 2004 et pour les usagers particuliers au 1er juillet 2007.
  2. Augmentation des tarifs des prestations d'EDF-GDF en 2003

    déplacement particulier pour relevé de compteur : + 108 % ;

    contrôle d'appareil de comptage : + 35 % ;

    déplacement d'un compteur gaz dans un coffret : + 23 % ;

    la protection de gaine: + 390 % (de 84, 60 € à 414,40 €).

     

Parti communiste français

Malgré la déroute électorale, le gouvernement Raffarin tient toujours à privatiser EDF-GDF.

Pour anesthésier l'opinion, il prétend que cela permettra de réduire le prix de l'énergie pour les usagers-consommateurs.

Le prix de l'électricité flambera comme jamais Le porte-monnaie des ménages en pâtirait de deux manières :

Une saignée directe. Les usagers paient environ 0,0768€ le kWh aux heures dites pleines. Ce tarif pourrait flamber car il ne serait plus modulé par les qualités du service public (péréquation, service aux usagers primant sur le profit, etc).

Depuis début 2003, les factures comportent une rubrique « autres prestations : contribution au service public d'électricité ». Cette nouvelle taxe (de 0,0033€ par kWh) est le prix à payer pour avoir accès au service public ! Déduite initialement du prix du kWh, elle ne l'est plus maintenant. Elle désavantagera EDF face à ses concurrents dès le 1er juillet 2007 (1) et fera payer aux usagers leur attachement à cette entreprise.

Les tarifs ont déjà augmenté fin 2003 y compris pour les "impayés", à savoir les usagers les plus démunis. Les coupures d'électricité vont s'accroître et certaines prestations exploser (2).

Une saignée indirecte. Les industriels achèteront le kWh à 0,033 € en 2004 contre 0,024 € en juin 2003 : une hausse de 37,5 % qu'ils répercuteront dans leurs prix de vente contribuant ainsi à augmenter le coût de la vie. Cette politique reviendrait aussi à inciter les entreprises à accentuer l'austérité salariale. A cet effet, le cas de la SNCF, 3ème client d'EDF, doit ouvrir les yeux de l'ensemble des usagers. Sa facture d'électricité subira une augmentation de 122 millions (+35,4 %).

En cas de privatisation d'EDF-GDF, les usagers risquent de subir la même flambée des prix accentuant le nombre d'exclus du droit à l'énergie.

Un risque incalculable pour les usagers et l'économie du pays

La privatisation est un choix politique fondé sur des croyances idéologiques qui priverait les populations de service public et le pays de politique industrielle. Il ignore l'intérêt général de la société et l'avenir du pays. Il fait la part belle aux intérêts privés et aux magnats de la finance au détriment du bien être des populations, des considérations de sécurité, d'environnement, de renouvellement des ressources et d'aménagement du territoire. On l'a vu aux Etats-Unis (faillite d'Enron, pénurie d'électricité en Californie) et en Europe (gigantesques pannes et coupures répétitives notamment en Italie).

Mais, l'énergie n'est pas une marchandise comme une autre. Sa privatisation est un non sens social et économique. Le besoin d'investissements lourds et la réponse immédiate aux besoins des usagers - du fait que l'énergie ne se stocke pas - sont incompatibles avec la recherche du profit immédiat. Il en va également pour les exigences de sécurité, de sûreté et donc de démocratisation de ce domaine.

C'est une bataille pour le droit et la démocratie

Le statut d'Entreprise Publique, décidée à la Libération, fait d'EDF-GDF une entreprise performante qui place la satisfaction des besoins des usagers au premier rang de ses préoccupations.

Ce statut est l'un des cœurs du modèle social français. Il peut également permettre de faire de la politique autrement, de vivifier la démocratie de proximité permettant aux usagers, à leurs élus associatifs et politiques locaux d'intervenir sur les grandes décisions stratégiques. C'est la condition du droit à l'énergie pour tous. Il faut dès à présent arrêter de priver d'électricité les ménages les plus démunis pour des motifs financiers.

Le PCF appelle les usagers à rejoindre le combat engagé par les salariés d'EDF-GDF pour exiger du gouvernement qu'il retire son projet de privatisation.

C'est dans la mobilisation sociale - dans les luttes et dans les urnes - que les femmes et les hommes dans notre pays deviennent les acteurs décisifs de la construction de l'alternative anti-libérale.