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9 propositions pour
un nouveau traité
Nous
voulons que l'Europe rayonne par ses avancées de civilisation,
ses réponses inédites et audacieuses aux besoins humains,
son ouverture au monde, son œuvre de paix et de fraternité
entre les peuples.
- Mettre la suppression
du chômage au cœur du "modèle social
Européen": développer dans toute l'Europe
une "SECU" pour l'emploi et la formation
- Réduction
concertée de la durée du travail danstous
les pays de l'Union
- Rigoureuse règlementation
européenne du travail précaire, des licenciements
collectifs et des délocalisations
- Faire du développement
des services publics un principe inscrit dans le traité
européen.
- Adopter la règle
de l'harmonisation des droits sociaux par le haut,
et inscrire dans le traité le principe de "non
régression" des acquis sociaux nationaux
- Abandonner
le "pacte de stabilité" et organiser
la relance concertée des dépenses publiques
et sociales
- Faire du développement
des droits de la personne un objectif essentiel de l'Union,
notamment: droits des femmes; protection de l'enfance; droit
des migrant-e-s; lutte contre le racisme et toutes les descriminations;
libertés publiques.
- Réformer
les institutions selon les principes de la démocratie
participative et de l'élargissement de la citoyenneté.
- Se libérer
de la tutelle américaine et mettre toutes la
force de l'Europe au service de la paix, du co-développement
et d'un ordre mondial juste.
Pour
le non de gauche, construire dés maintenant un grand rassemblement
majoritaire
Ambiguités,
faiblesses, contradictions des arguments des promoteurs du oui
Sur l'ensemble des arguments avancés pour le "oui",
nous n'en retiendrons que cinq.
"oui
parce que je suis pour l'Europe".
La question n'est pas pour ou contre l'Europe mais pour quelle
Europe? Il faut dire NON à une constitution qui reprend
toutes les orientations et structures de l'Europe de Maastricht
(dont nous subissons tous les jours les effets) et même
les agrave, c'est à dire, l'Europe oui, mais pas celle-là!
"oui
parce que je veux la paix". Justement, le fondement
de l'Europe qu'on nous propose, c'est la primauté du
marché, la "concurence libre et non faussée",
donc exacerbée, donc source de tensions et de conflits.
Et l'article 40 stipule que "les états membres s'engagent
à améliorer progressivement leurs capacités
militaires": bonjour l'augmentation des budgets militaires!
(au détriment de quoi? devinez!). Et quelles perspectives
au bout de ça?
"oui
parce que la charte de droits fondamentaux constitue une avancée".
D'abord, elle reste trés en deça de la Déclaration
universelle des droits de l'homme. Un seul exemple: elle ne
parle pas du droit au travail mais "du droit de travailler".
On ne peut interdir de travailler. Encore heureux! En revanche,
elle introduit le droit de grève pour les employeurs,
c'est à dire le droit de lock-outer. Quel progrès!
L'ntègration qui en est faite dans la constitution interdit
pratiquement toute amélioration future de la Charte puisque
sa modification exigerait l'accord de lunanimité de 25
états membres... (ou le soulèvement de la
population).(1)
"oui
parce que pour la première fois une base juridique est
fournie aux services publiques". Faux, une telle
base existait dans le traité de Rome (et on voit ce que
cela a donné dans la pratique). Le texte parle de "services
d'intèrêt économique général"
(nuance) soumis (article III-162-2) "aux dispositions de
la constitution, notament aux règles de la concurence"
sauf dérogation expresse. On a compris: coup de pouce
assuré pour la fermeture de gares, de bureaux de postes,
de perceptions, etc... et pour des privatisations à tout
va!
"oui
parce que le NON ce serait le chaos". C'est
l'argument de la peur. A la vérité: ni chaos,
ni statut quo! pas de chaos: le projet de constitution est
caduc mais les traités actuels restent en vigueur et
s'appliquent. Mais politiquement, tout change! C'est la voie
ouverte aux reflexions et aux mobilisations pour une autre Europe,
c'est une chance historique.
(1)remarque
ajoutée par le gestionaire du site
La victoire
du NON redonnerait espoir
Les
communistes mènent campagne pour le pouvoir d’achat, la Sécu,
la défense des services publics, contre les délocalisations,
pour les droits des salariés. Cette action est étroitement
liée au débat pour le NON a l’Europe libérale.
François
Hollande affirmait dernièrement que le parti communiste s’était
toujours opposé aux divers traités européens.
Oui, nous le confirmons, cette Europe là, ces traités
là, ont toujours favorisé les puissants et nous les
avons combattus.
Notre
opposition aux différents traités Européens,
notamment celui de Maastricht en 1992, nous a valu d’être
taxé d’anti-Européens, alors que nous voulions une
autre Europe.
Ce
raccourci caricatural arrangeait bien ceux qui souhaitaient la mise
en œuvre de l’Europe des marchés et des capitalistes.
La
construction Européenne est loin des préoccupations
populaires, l’abstention massive aux élections en est la
preuve. Les populations se sentent flouées. Mais la résistance
grandit à travers les manifs et les forums européens.
Le
rassemblement de ceux qui aspirent à une autre Europe doit
se poursuivre et s’amplifier pour la victoire du « NON »
et l’exigence d’un autre traité.
La
victoire du NON ouvrirait la porte à la construction d’une
autre Europe.
Action
pour le référendum sur la
constitution Européenne, le succès
du NON et pou exiger un autre taité
|
Cette action s'inscrit
dans la poursuite des idées avancées
pendant la campagne des élections
européennes
L'objectif des communistes
est clair: favoriser le rassemblement le
plus large pour obtenir à la fois:
- Le référendum
- Le succès
du NON
- Un autre traité
Pour cela nous voulons
lancer un grand débat poulaire, public
et contradictoire, en mettant à la
disposition des citoyennes et des citoyens
des lieux de débat et de rencontre
entre elles et eux et les forces politiques.
Cela suppose de relancer les forums.
|
|
Appel de 117 citoyens
Icaunais : Une
autre Europe est possible, une autre Europe
est nécessaire !
C'est parce que
nous sommes résolument internationalistes
que nous disons oui à l'Europe,
et c'est parce que nous sommes résolument
contre la construction européenne
libérale que nous disons non
au projet de Constitution.
C'est
pour ces raisons que nous nous sommes opposés
aux traités de Maastricht, d'Amsterdam
et de Nice et que nous avons manifesté
à Florence, Barcelone et Paris -
Saint-Denis avec les altermondialistes,
pour une Europe démocratique, sociale,
solidaire et pacifique.
Demain,
nous devrons faire un choix politique majeur
pour dire dans quelle Europe nous voulons
vivre. La Constitution concoctée
par les gouvernements européens s'organise
autour des lois du profit, où tout
devient marchandise, à l’image du
libéralisme mondialisé. Elle
n’a fait l’objet d’aucune consultation démocratique.
Il faut un référendum !
Nous dirons non
à cette Europe des inégalités,
de la casse sociale, de la privatisation
des services publics, de la destruction
des acquis sociaux, à cette Europe
sécuritaire et atlantiste, antidémocratique.
Bien au contraire, nous sommes pour
une autre Europe, pour une autre politique
européenne :
- qui fasse le choix
de l'emploi, de la recherche et de la
formation ;
- qui garantisse les
droits fondamentaux à vivre dans
la dignité tout au long de la
vie (salaires, retraites, protection
sociale…) ;
- qui assure à
chacun l'accès à des services
publics développés, modernes
et de qualité ;
- qui définisse
des droits démocratiques nouveaux
d’élaboration et de contrôle,
à tous les niveaux de la vie
collective et institutionnelle (lieu
de travail, cité…), pour la mise
en œuvre d’un développement solidaire
et durable ;
- qui entretienne de
nouveaux rapports avec les pays du "Sud",
en annulant la "dette", en
consacrant une partie importante du
PIB a leur développement, en
rompant avec la politique du FMI et
en s'engageant à taxer les produits
financiers et les mouvements spéculatifs
;
- qui garantisse une
citoyenneté européenne
à l’ensemble des résidents.
Cette rupture avec la
politique libérale et ses institutions
financières et commerciales (FMI,
Banque mondiale, paradis fiscaux, OMC, AGCS…)
ne peut se faire à la marge de ce
système, ni en y incluant des petites
doses de "libéralisme social"
; ce qui reviendrait à maintenir
les inégalités entre riches
et pauvres , ayants-droit et sans-droits,
salariés et précaires, hommes
et femmes. Cette rupture se fera également
par une politique européenne au service
de la paix et du désarmement (conflit
israélopalestinien, Irak, Tchétchénie…).
En rejetant
cette Constitution, en affirmant nettement
un non de gauche à ce projet
libéral, nous souhaitons nous
engager dans une démarche pour
une "autre Europe", autre
Europe qui ne pourra se construire qu’en
s’appuyant sur les luttes.
Liste
des 117 signataires du 6 mai 2004
|
1. ARVAULT Huguette, 2. ARVAULT Jacky, 3.
BABIN Raphaël, 4. BAILLY Claude, 5.
BARBERIS Caelia 6. BARBERIS Pascal, 7.
BARBERIS Philippe 8. BARBERIS Roger 9.
BARBET André, 10. BARBET Michèle, 11.
BARRON Thierry, 12. BEAUPIN Christiane, 13.
BEAUPIN Joël, 14. BEAUPIN Odette, 15.
BEAUPIN Patrice, 16. BEAUPIN Robert, 17.
BEAUVIE Gérard, 18. BECKRICH Gilbert, 19.
BEDE-DEBRAS Noëlle 20. BENARD Nicole 21.
BERTOLOTTI Josiane, 22. BERTRAND Claude, 23.
BLACHIER Dominique, 24. BOUGNIT Abdel, 25.
BOUSSUGE Eric, 26. BRUN Hélène, 27.
CARRE Francis, 28. CARRERAS Jean-Jacques 29.
CARTIER Anna, 30. CARTIER Js. 31.
CAVALETTO Katrine, 32. CHABIN Jacky 33.
CHAPOUTIN Sigfried 34. CHARRUE Gérard, 35.
COHEN Paul, 36. COLIN Jean-Pierre, 37.
CORDILLOT Jean, 38. CORDILLOT Suzette, 39.
DELBI Pierre, 40. DEMAY Jean-Philippe,
|
41. DEMONFAUCON Sylvain, 42. DEVAUX
Gérard 43. DHENAIN Josette, 44.
DICARLO Christiane, 45. DUCROT Louis, 46.
DUPRE Laurent, 47. DURAND Philippe, 48.
DUVILLE Pierre, 49. FOUACHE Jacques, 50.
FRADIN André 51. FRAU Gilbert 52.
FRONTINI Daniel, 53. GAUCHER Yannick, 54.
GENTAZ Christophe, 55. GUICHARD Rémy 56.
GUICHOUX Jean, 57. GUILLERMIN Pierre 58.
HANS Robert, 59. HENRIAT Jean-Baptiste 60.
HUGO Antoine, 61. ITURRALDE Christine, 62.
ITURRALDE Robert, 63. JEGAT Francis, 64.
JULIENNE Maryvonne 65. JULIENNE Patrick, 66.
LACOMBE Gérard, 67. LADRANGE Mireille 68.
LADRANGE Alain 69. LAGOUTTE Thérèse, 70.
LAGUILLAUMIE Michèle 71. LAGUILLAUMIE
Pierre, 72. LAVAUNE Christophe, 73.
LAVRAT Guy, 74. LECUILLER Bernard, 75.
LEGER Mathieu, 76. LEGOFF Jean-Claude, 77.
MARLIN Pascale, 78. MARRY Jean-Pierre, 79.
MARTIN René 80. MEUNIER Pascal,
|
81. MEYROUNE François, 82.
MEYROUNE-BOURGOIN Martine 83. MICHOT
Alain, 84. MONDEME Gilles, 85. MONDEME
Nicole, 86. MORAINE Bernard 87. PACOT
Didier, 88. PELLARD Pierre, 89. PELLARD
Sylvie, 90. PERRIER François, 91.
PETIT Michel, 92. PEYTARD Jean-Michel, 93.
PICARD Bruno 94. PICQ Daniel, 95.
PICQ-DEBELLE Brigitte, 96. PONTAILLER
Jean-Claude 97. PRE Eliane, 98. QUARTIER
Francis, 99. RENAULT Muriel, 100.
ROGER Julien, 101. ROMANSKI Jean-Paul 102.
ROUSSEAU Pierre, 103. ROUSSEL Jean, 104.
RUIVET André 105. SALIGOT Jean-marc, 106.
SKOWRON Michèle, 107. SOULIER
Clément 108. TAPIN Solange, 109.
TUPINIER Didier, 110. TUPINIER Nicolas, 111.
TURBAN Patricia, 112. VALLET Jean-François 113.
VEY Daniel, 114. VIGREUX Pierre, 115.
VOISIN Denis. 116. WARION Françoise 117.
YAGHLEKDJIAN Marc
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Pour
rejoindre cet appel : envoyer un mail à
rlf89@libertysurf.fr
Ou adresser
un courrier à Ras l’front 89, BP
208, 89003 Auxerre cedex
Une nouvelle
liste des signataires sera publiée
le 10 juin 2004
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